The GazettE, Métal et androgynéité . . .



Groupe à l'image parfois très énigmatique, The GazettE n'hésite pas à revendiquer plusieures influences comme le R&B, le hip-hop, le blues ou le jazz même si le liant principale n'en reste pas moin l'univers Pop-Rock à la limite du Métal. Souvent, l'instrumentalisation fût guidée par le simple feeling des guitaristes mais avec le temps et les titres sortis, le groupe s'oriente vers des techniques musicales plus fines. Les membres citerons lors d'interviews que les groupes à les avoir guidés ne sont autres que Luna Sea, X-Japan, Metallica et Nirvana.
Les membres sont : Ruki : chant.
Uruha : Lead guitare
Aoi : Rythm guitare
Reita : Basse
Kai : Batterie



The GazettE est formé en 2002 par la «fusion» de membres d'autres groupes (Ma'die Kusse, Artia et Mareydi Creia). Leur premier albulm est Wakaremichi. Le succès du groupe est alors immédiat et commence alors une longue période qui en 2005, permettra à The GazettE de faire des représentations dans tout le japon. (dont celle de Shibuya O-East qui assoit définitivement le succès du groupe).
Ils feront la couverture du magazine Cure qui n'est autre que le must des magazines japonais sur le sujet du J-Rock.
Les tournées se multiplient, et les singles s'enchainent. Et un nouvel album va sortir le 15 Juillet 2009, simultanément au Japon et en Europe. Un livret devrait contenir les paroles (en romanji) ainsi que les traductions (en anglais). Mais surprise, une version sortira aussi avec un DVD.
Innutile donc de souhaiter plus de succès à The GazettE qui pour un groupe japonais, réussi un parcours très honorable en occident.



Mais qu'est-ce qui rend The GazettE aussi particulier ?
Tout d'abord, laissons à ce groupe la palme de la surprise, celle de la curiosité. Car voir les cinq membres transformés par une androgynéité aussi troublante est au début un peu étrange.
Garçons ? Filles ? Métal ? Où est la véritable «identité», de ces musiciens.
Outre l'aspect Mi-homme mi-femme qui place The GazettE sur un bord instable aux yeux du spectateur, l'instabilité est également ressentie par la musique et le chant.
La voie de Ruki semble parfois s'envoler au point de quitter un peu la notion de maîtrise. La musique est elle aussi guidée par des incertitudes. Certains passages peut être feraient fuir les amoureux du solfège tant les règles sont bousculées et anti conformistes. Souvent, en tous cas, cette impression «d'à peu près» se fait ressentir.




Cette identité si forte . . .
Mais à vrai dire c'est bien ici l'interrêt principal de The GazettE. Un style androgyne et une musicalité bancale, voilà ce qui perturbe nos sens et qui confère au groupe son charme envoûtant.
La voix de Ruki n'est jamais droite et se plait à nous offrir moultes variations, jamais conventionnelles mais toujours esthétiques. La musique est toujours sur la longueur d'une énergie entrainante. Jamais l'ennui ne s'instale et la force instrumentale ainsi que psychologique monte de manière régulière. En plus, nous quittons totalement l'idée formatée du couplet + refrain pour jouir d'une composition beaucoup plus complexe chez nos amis japonais avec des notions d'amorce au refrain et parfois de refrains différents. On est transportés il n'y a pas d'autres mots. Certains titres sont de véritables histoires dont le scénario se présente à chaque fois comme très riche et la poésie vient se joncher dans les recoins de certaines chansons plus romantique.
The GazettE donne l'impression aux non initiés d'être un groupe d'ados soucieux de jouer à la révolution et de faire les pseudos rebelles mais au large de ce côté «je refuse le conventionnel», se trouve un sens artistique très fort. Le groupe manipule très bien son image et en joue au point de nous offrir une oeuvre qui parfois dépasse la musique. Les regarder permet d'absorber presque aussi bien leur musicalité qu'écouter les premières notes jouées à la guitare Uruha, Aoi ou Reita dansent littéralement guitare à la main et manipulent les «figures» classieuses avec beaucoup de féminité et de finesse. L'image et le son se réunissent dans un spectacle intense et expressif.

Fort d'un phénomène répandu et reconnu au japon, l'androgynéité et le métal s'associent très bien chez The GazettE tout comme chez d'autres groupes, An Café en premier.
A découvrir, donc . . .




...

BAZ

4 commentaires:

  1. Je découvre ton site, normal tu es le premier à avoir visité le miens.

    :0)

    j'aime bien, il ne reste plus qu'a tout lire

    :-0

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  2. Merci Vital, j'espère que tu aimeras le reste également.

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  3. salut BAZ j ai un renseignement a te demander je m y connais pas vraiment dans le groupe the gazette et je voudrais savoir le nom de famille d'un prénomé KaÏ et aussi si sur se liens s est lui stp achak1020hotmail.com voila mon msn envoi moi un mail avec ta reponse sa serait vraiment très sympatique ! ^^ et sinon bravo pour ton site j aime beaucoup et j ai TOU LU xD !!

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  4. Bonjour Karim.
    Sur les trois liens ci dessus, c'est bien Kai que l'on peut voir à la batterie. En fait, ce n'est pas un membre fondateur du groupe. Il remplace Yune, qui part en janvier 2003 mais il est devenu très vite un "grand frère" pour les autres musiciens de The Gazette. Son vrai nom est Uke Yutaka (Uke étant son nom de famille).
    Sa passion est de cuisiner pour ses enfants, on comprend mieux son côté grand frère ^^ .
    Merci de nous lire Karim, en espèrant te plaire encore longtemps . . . .

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