A l'image du cinema dont le monde des jeux video est très proche, une grande musique est souvent une âme supplémentaire voire indispensable à la valeur identitaire d'un titre. Les jeux video ont leurs grands compositeurs. Mais il en est un qui se place peut être plus haut que les autres tout simplement parce que son talent lui a permis d'approcher une saga mythique.
Rendez-vous avec un maître de fantaisie . . . Nobuo Uematsu.
Né en 1959 à Kôchi, Nobuo Uematsu veux tout d'abord se diriger vers une carrière sportive. La lutte ou l'atlétisme. Très jeune il suit des cours de piano et aurait commencé la composition dès l'âge de 12 ans, en étant inspiré par ailleurs par son idole Elton John.
Suit alors à 22 ans une carrière amateure dans la musique où il prend place au synthé après avoir rejoint un groupe. Il est même engagé par une radio commerciale afin de composer des musiques publicitaires.
Mais c'est à 26 ans que Nobuo Uematsu prend le virage que nous lui connaissons. Il est engagé par Hironobu Sakaguchi, créateur de jeux, afin de rejoindre une jeune entreprise appelée Square. Les deux hommes travaillent ensemble sur quelques productions videoludiques pour la NES.
Hironobu Sakaguchi ne cache pas très vite la difficulté de Square. En effet, le marché des jeux de rôle est dominé par un autre géant : Enix (Dragon Quest). La position du develloppeur devient financièrement bancale et Hironobu Sakaguchi invite Nobuo Uematsu à plancher sur le concept d'un dernier jeu pour eux, avant le dépôt de bilan. Il s'agit d'offrir aux joueurs une dernière fantaisie . . .
Pour toutes les raisons que l'on connait, le jeu qui aurait dû être le dernier soft de Square, va rencontrer un succès inattendu qui va boulverser la position du dévelloppeur. FinalFantasy (la dernière fantaisie pour Square) dépasse les attentes de tout le monde.
Le succès du jeux va entrainer la sortie d'un deuxième puis troisième et va au final permettre à Square de s'envoler de nouveau, acompagné de cette saga à épisodes multiples devenue mythe.
La série FinalFantasy permet les sorties d'albums en tout genre (piano Collections avec réinterprétation musicale). Mais va aussi permettre à Nobuo Uematsu d'enchainer les différents jeux : Front Mission Gun Hazard ou encore Ehgeiz.
C'est à partir de 2001 que la carrière de Nobuo Uematsu prend un nouveau virage. Il s'éloigne un peu des jeux de SquareEnix (Fusion des deux géants du RPG, SquareSoft et Enix) et ne compose plus, par exemple, que les génériques en ce qui concerne les finalFantasy.
En 2004, il fonde sa propre société «Smile Please». Ce recul va lui permettre de réaliser sa première musique de film avec FinalFantasy VII : Advent Children mais aussi de participer à des représentations musicales basées sur les musiques de jeux video et ce, à travers le monde.
Il va rester tout de même dans les jeux video et composer les musiques de Super Smash Bros. Brawl (2006), Lost Odyssey 2006), Blue Dragon (2006) ou encore plus récement, FinalFantasy XIV (2010 ; mais sans, pour ce dernier, en réaliser la composition intégrale), pour ne citer qu'eux.
Mais ce recul débuté en 2001 est surtout interressant pour lui au niveau de son implication dans son groupe de power metal, «The Black Mages».
le travail du groupe conciste à des réarengements rock de musiques issues de FinalFantasy.
Nobuo Uematsu travaille en s'imprégant des lieux illustrés dans les jeux et en retranscrit une saveur particulière par la musique. Lieux, personnages, scènes d'actions ou d'émotions, il compose en sucitant chez nous une sensation vraie et forte. Ses musiques nous font «vivre» le jeu et nous font «ressentir» tout ce que l'image ne peut dégager à elle seule. Des émotions tout simplement.
Lors des premiers FinalFantasy sur NES ou Super NES, les capacités des consoles (le son MIDI) ne permettent alors que des musiques minimalistes mais pourtant très fortes déjà.
FinalFantasy VII marquera l'arrivée en fanfare de la saga sur Playstation et marquera donc une nouvelle ère sonore car la console de Sony maîtrisait une qualité proche du Compact Disc. Cette période est donc un tournant pour les jeux video et leurs musiques.
Que de nostalgie n'est ce pas ?
Aujourd'hui, le nom de Nobuo Uematsu est à suivre avec attention car son association à un jeu représente souvent la volonté des dévelloppeurs à créer un succès. Mais son travail est surtout une marque de qualité et de plaisir pour l'esprit.
Final Fantasy X "To Zanarkand-Orchestra" : http://www.youtube.com/watch?v=GHYhRz-ZFss
Final Fantasy VIII "Eyes on me" Chanté par Faye Wong : http://www.youtube.com/watch?v=HNefNLOHVYk
Final Fantasy X "Suteki da ne" composition : Nobuo Uematsu + Junya Nakano + Masashi Amauzu, chanté par Rikki : http://www.youtube.com/watch?v=1kTs4hUImXc
Nobuo Uematsu est vraiment un maître
RépondreSupprimerun maître sans doute, un artiste aussi..
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